2023

PROJETS LAURéATS / GEFÖRDERTE PROJEKTE

Grichka Caruge | SUR LE FIL

Sorour Darabi | Mille et Une Nuits

Martine Pisani & Michikazu Matsune | Kono atari no dokoka (Quelque part par ici)

Dorothée Munyaneza | Toi, moi, Tituba...

Arno Ferrera & Gilles Polet | ARMOUR

Julia B. Laperrière | Dangereuses / Die Gefärliche(n)

Collectif Le G. Bistaki | Tancarville

Antonia Baehr & Latifa Laâbissi | CAVALIERS IMPURS


Grichka Caruge

SUR LE FIL

© Morgan Eloy

Création / Uraufführung

10.2024 : Festival Karavel, Bron/Lyon (FR)

Représentations / Vorstellungen

11.2024 : Festival Kalypso (FR)

14.-17.11.2024 : TanzZeit Berlin (DE)

02.2025 : Hip Hop Dance, Flow, Lille (FR)

Webseite

Sur le fil

Sur le Fil est une pièce pour 5 danseuses issues de styles de danse différents (Hip-hop, Krump, Contemporain). Grichka Caruge souhaite exploiter leurs différentes énergies, qu'il a lui-même traversées par le passé, y inclure l’état d’esprit Krump et chorégraphier la tension entre émotions négatives et positives à travers le character (le personnage) de chacune.

Sur le fil

„Sur le Fil“ ist ein Tanzstück für fünf Tänzerinnen aus verschiedenen Tanzstilen (Hip-Hop, Krump, Zeitgenössischer Tanz). Der Choreograf und Krump-Tänzer Grichka Caruge möchte die unterschiedliche Energie der Stile, die er selbst als Tänzer durchlaufen hat, nutzen. Er möchte die Spannung zwischen negativen und positiven Emotionen untersuchen, und zwar durch den Charakter jeder einzelnen Tänzerin.


Sorour Darabi

Mille et Une Nuits

© Camille Blake

Création / Uraufführung

14.-15.06.2024 : avant-première: Festival Theaterformen, Hannover (DE)

28.-30.06.2024 : Montpellier Danse (FR)

Représentations / Vorstellungen

19.-22.09.2024 : Arsenic - Centre d’art scénique contemporain, Lausanne (CH)

14.-20.10.2024 : Festival d’Automne à Paris, La Villette, CND de Pantin (FR)

08.-09.11.2024 : Tanzquartier Wien (AT)

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Mille et Une Nuits

Un lieu émerge, nous tenant à la fois comme un tout et une multitude de fragments intimes, sociaux et politiques. Un paysage affectif qui nous enveloppe dans la peau d'un fantasme futuriste en attente d'une renaissance tardive. Un lieu où nous ne sommes pas seulement des concepts politiques, mais des paysages émotionnels, où la peau est aussi épaisse qu'un corps et aussi fragile que l'espace liminal entre les chants. Où nos corps de rage – notre pouvoir de transformation, créent des substances de larmes, de sueur et de voix pour étancher la soif de la terre. Pour ce nouveau spectacle qui se déroule au plus profond de la nuit, Sorour Darabi dessine un opéra contemporain en perpétuelle métamorphose. Comme c’était le cas pour Shéhérazade, la nuit devient ici un espace de résistance et l’invention de nouveaux récits devient alors une question de survie. De la lumière du soleil au clair de lune, le cycle sans fin est une négociation entre les extrêmes. Qu'est-ce qui nous amène à l'aube ?

Mille et Une Nuits

Ein Ort kommt zum Vorschein, der uns als Ganzes und zugleich als eine Vielzahl von intimen, sozialen und politischen Fragmenten festhält. Eine Gefühlslandschaft, die uns in die Haut einer futuristischen Fantasie hüllt, in Erwartung einer späten Wiedergeburt. Ein Ort, an dem wir nicht nur politische Konzepte, sondern emotionale Landschaften sind, an dem die Haut so dick ist wie ein Körper und so empfindlich wie der Übergangsbereich zwischen den Gesängen. An dem unsere Körper vor Wut – unserer transformativen Kraft – Substanzen aus Tränen, Schweiß und Stimme erschaffen, um den Durst der Erde zu stillen. Für diese neue Darbietung, die bis tief in die Nacht stattfindet, entwirft Sorour Darabi eine zeitgenössische Oper in ständiger Verwandlung. Wie schon bei Scheherazade wird die Nacht auch hier zu einem Raum des Widerstands und die Erfindung neuer Erzählungen somit zu einer Frage des Überlebens. Der endlose Kreislauf, vom Licht der Sonne bis zum Mondenschein, ist eine Verhandlung zwischen den Extremen. Was führt uns zum neuen Morgen?


Martine Pisani & Michikazu Matsune

Kono atari no dokoka (Quelque part par ici)

Création / Uraufführung

08.-09. + 11.-14.07.2023 : Collection Lambert, Festival d’Avignon (FR)

28.-29.05.2024 : Potsdamer Tanztage, fabrik Potsdam (DE)

© Christophe Raynaud de Lage

Représentations / Vorstellungen

17.-18.11.2023 : Tanzquartier Wien (AT)

09.-10.04.2024 : Maison de la Culture d’Amiens (FR)

24.-25.05.2024 : Festival Spring Dance Utrecht (NDL)

31.05.-01.06.2024 : Schaubühne Lindenfels, Leipzig (DE)

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Kono atari no dokoka (Quelque part par ici)

En 2021 l'artiste japonais-autrichien Michikazu Matsune propose à Martine Pisani, chorégraphe française, un nouveau projet à partir de ses premières pièces chorégraphiques. Elle accepte ! Depuis les deux artistes tracent des chemins entre la France et le Japon, la jeunesse de Michikazu à Kobe et les premières pièces de Martine qu'elle crée à Paris. Des anecdotes de la vie quotidienne sont partagées, mais aussi la danse des années 80 et 90, la révélation d’une maladie, des haïkus et pourquoi pas une tasse de thé ?

Kono atari no dokoka (Quelque part par ici)

Der japanische-österreichische Künstler Michikazu Matsune schlug der französischen Choreografin Martine Pisani 2021 eine Zusammenarbeit vor ausgehend von ihren frühen choregraphischen Arbeiten. Sie stimmte zu! Seitdem schlagen die beiden Künstler Wege zwischen Frankreich und Japan ein, zwischen Michikazus Jugend in Kobe und Martines ersten Stücken, die sie in Paris kreiert. Anekdoten aus dem Alltag werden geteilt, aber auch der Tanz der 80er und 90er Jahre, die Enthüllung einer Krankheit, Haikus und warum nicht ein Tasse Tee?


Dorothée Munyaneza

Toi, moi, Tituba…

© Elodie Paul

Création / Uraufführung

10.08.2023 : HAU Hebbel am Ufer, Tanz im August, Villa Elisabeth, Berlin (DE)

04.-05.10.2023 : Actoral festival, Marseille (FR)

Représentations / Vorstellungen

08.09.2023 : Oriente-Occidente festival, Rovereto (IT)

17.-18.10.2023 : Théâtre du Point du Jour, Festival Sens Interdits, Lyon (FR)

08.11.2023 : Biennale internationale de la danse de Calie (CO)

06.-08.12.2023 : Pavillon ADC, Genève (CH)

12.-13.12.2023 : La Ménagerie de verre, festival Les Inaccoutumés, Paris (FR)

01.03.2024 : Periferias - International Performing Arts Festival, Auditorium université Nova, Lisbonne (PT)

19.-20.04.2024 : deSingel, Anvers (BE)

03.-04.05.2024 : coréalisation de Kaai Theater, KVS, Bruxelles (BE)

16.-18.05.2024 : Théâtre National de Chaillot, Paris (FR)

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Toi, moi, Tituba…

Wie bringt man etwas zum Schwingen, das nicht mehr da ist? Munyaneza schafft einen Resonanzraum für Erinnerung. Sie tanzt und singt stellvertretend für all jene, deren Existenzen durch das koloniale System verleugnet wurden. Die Arbeit feiert ungehörte, unerzählte Geschichten und Leben, Elsa Dorlins guayanische Ururgroßmutter, oder Tituba, eine karibische Frau, die in den Hexenprozessen von Salem verfolgt wurde. Die Musik dazu stammt von Oud-Spieler und Elektroproduzent Khyam Allami. So entsteht im Zusammenspiel von Klang, Bewegung, Licht und Schatten ein lebendiges Archiv, das verdrängtes Wissen erlebbar macht

Toi, moi, Tituba…

Comment faire résonner les souffles, les vies et les rêves de ces hommes et ces femmes dont les identités et les existences furent niées et broyées par la traite et le système colonial ? À travers les mots ? À travers le corps ? A travers la voix qui habite l’espace, les chants qui parlent à ceux qui sont là et ceux qui sont loin ? Accompagnée du oudiste et compositeur électronique Khyam Allami installé à Berlin, Dorothée Munyaneza part d’un texte de la philosophe Elsa Dorlin pour explorer un corps-archive à même de recueillir et honorer les mémoires. Une archive vivante, sensible, physique et corporelle pour rassembler des vécus nés de la dispersion même.


Arno Ferrera & Gilles Polet

ARMOUR

© Florian Hetz

Création / Uraufführung

06.04.2024 : La Brèche, Pôle national cirque / Festival SPRING, Cherbourg (FR)

18.-19.05.2024 : Festival PERSPECTIVES, Saarbrücken (DE)

Représentations / Vorstellungen

12.04.2024 : Le Prato, Pôle national cirque, Lille (FR)

16.-17.04.2024 : Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque (FR)

29.-30.09.2024 : Festival Jerk Off, Paris (FR)

03. & 06.12.2024 : Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles (BE)

13.-14.12.2024 : Le Tandem, Scène nationale d’Arras (FR)

25.-27.01.2025 : KLAP Maison pour la danse / Biennale Internationale des Arts du Cirque, Marseille (FR)

31.01.-02.02.2025 : Le Plongeoir, Pôle National Cirque, Le Mans (FR)

02.2025 : L’Aire libre - AY-Roop, Rennes (FR) - option

02.2025 : Festival Antigel, Genève (CH)

03./04.2025 : Culture Commune Scène Nationale, Loos-en-Gohelle (FR) - option

04.2025 : Festival un “genre” de festival, Cazals (FR)

18. & 20.04.2025 : Festival la Piste aux espoirs, Tournai (BE)

14.05.2025 : Kunstencentruum NONA, Mechelon (BE) - option

19.-20.05.2025 : Théâtre 71, scène nationale de Malakoff (FR)

21. & 25.05.2025 : Le Carreau du temple, festival Jogging, Paris (FR) - option

06.2025 : Festival Utopistes, Lyon (FR) - option

06.2025 : Festival Cirkuliacjia, Kaunas (LIT) - option

08.2025 : Festival Multipistes, Nexon (FR) - option

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armour

ARMOUR est un threesome de portés acrobatiques qui poursuit une réflexion autour des masculinités en soutenant une envie de changement. En partant de la notion de (sur)protection qui amène à la violence, le trio de performers se confrontera aux aspects toxiques de la virilité pour ouvrir un espace d’intimité et de fragilité nécessaires. Le spectacle jouera en tri-frontal dans une complicité joyeuse avec le public.

Armour

„ARMOUR“ - ein Akrobatik-Threesome - thematisiert Männlichkeit und geht der Frage nach, wie Veränderung unterstützt werden kann. Ausgehend von der Idee des (Über)Schutzes, der zu Gewalt führt, setzen sich drei Künstler mit toxischen Aspekten von Männlichkeit auseinander. Sie schaffen einen Raum, indem Intimität und Verletzlichkeit zugelassen werden. Das Projekt öffnet sich, Zerbrechlichkeit anzunehmen und willkommen zu heißen und schlägt in seiner Darstellung eine freie, großzügige, universelle und plurale Liebe vor.


Julia B. Laperrière

Dangereuses / Die Gefärliche(n)

© Dorothea Tuch

Création / Uraufführung

30.11.-03.12.2023 : Ballhaus Ost, Berlin (DE)

Représentations / Vorstellungen

08.09.2023 : open-studio : La Briqueterie, CDCN Val-de-Marne, Paris (FR)

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Dangereuses

„Dangereuses“ wird ein Tanzstück für fünf Darsteller*innen sein, das unter der Leitung von Julia B. Laperrière im November 2023 in Berlin uraufgeführt wird. Es stellt die Frage, welche Körper für die heutige Zeit notwendig sind, und interessiert sich für die Überschneidung des kriegerischen Körpers mit dem sinnlichen und sensiblen Körper. Sanftheit, Verletzlichkeit, Stärke und Brutalität werden nicht als Gegensätze gesehen, sondern es wird untersucht, wo sie sich treffen und wie dies geschieht. Das Projekt wird sich von Elsa Dorlins Schriften über Selbstverteidigung und Gewalt inspirieren lassen, sowie von Lordes „Uses of the Erotic“ und Maree Browns „Pleasure activism“ als Methodologie. Es wird ein energiegeladenes, sinnliches und risikofreudiges Tanzstück sein. Es handelt sich um eine Koproduktion zwischen Frankreich und Deutschland in Bezug auf Strukturen, Finanzierung und Mitarbeiter, die zur Verbreitung neuer Werke zwischen beiden Ländern beitragen soll.

Die Gefärliche(n)

Dirigé par Julia B. Laperrière, Dangereuses est un projet chorégraphique pour quatre interprètes et un musicien dont la première aura lieu en novembre 2023 à Berlin. Posant la question « quels corps et quelles danses sont nécessaires pour les temps présents », le projet s'intéresse à l'intersection du corps guerrier avec le corps sensuel et sensible. Il ne s’agit pas ici d'opposer la douceur, la vulnérabilité, la force et la brutalité, mais plutôt de s'intéresser à leur rencontre et à la manière dont elle se produit. Le projet s'inspire des écrits d'Elsa Dorlin sur la violence, et fait appel à l'utilisation de l'érotisme par Lorde et au pleasure activism de Maree Brown comme méthodologie, et ce en les érigeant comme principes directeurs pour mener le travail au sein du groupe et avec les collaborateurs.Le projet est une co-réalisation entre la France et l'Allemagne, en termes de structure, de financement et de collaborations, visant ainsi à contribuer à la circulation des pratiques émergentes entre les deux pays.


Collectif Le G. Bistaki

Tancarville

© Bistaki

Création / Uraufführung

17.01.2024 : La Grainerie, Balma (FR)

17.-19.05.2024 : BILDSTÖRUNG festival, Detmold (DE)

Représentations / Vorstellungen

16.-20.04.2024 : avant-premières : Festival Konstrast, Cal Rosal (ES)

02.2024 : Circuswerkplaats Dommelhof, Neerpelt (BE)

21.03.2024 : Les Ateliers Frappaz, Villeurbanne (FR)

05.04.2024 : L’Usine, Tournefeuille (FR)

04.05.2024 : La Verrerie, Alès (FR)

06.- 07.07.2024 : Festival Les Tombées de la Nuit, Rennes (FR)

23.-25.07.2024 : Festival Brocante, Frisanco (IT)

07.-11.08.2024 Festival Theater op de Markt, Hasselt (BE)

14.-17.08. 2024 : Festival international de théâtre de rue d’Aurillac (FR)

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Tancarville

 Unter Einsatz eines so gewöhnlichen Gegenstands wie dem weißen Laken, Körper und Bühne in einem Geflecht von poetischen oder grausam realen Szenen verzerrend, stellt sich „Tancarville“ als eine wie für den Film geschriebene Sozialsatire dar, in der das Absurde den Humor mit sich bringt. Sie sind die Geister unserer Städte, Putzfrauen und -männer, Straßenfeger:innen, Tellerwäscher:innen im Restaurant … Jene Namenlosen, die für unsere Gesellschaft unsichtbar geworden sind. Andere gehen beschäftigt und mit eigenen Sorgen vorbei, ohne zu bemerken, dass zwischen ihrer Welt und der Welt dieser Menschen eine ebenso konkrete wie absurde Spannung besteht, ein straffer Faden, an dem die Kostüme des Alltags hängen. Indem sie Körper und Objekte in Bewegung bringt und im Raum inszeniert, schafft die Gruppe Le G. Bistaki ein Werk, in dem sich Real- und Traumwelt vermischen und das den Blick auf jene lenkt, die man sonst nicht mehr sieht.

Tancarville

Usant d'un objet aussi commun que le drap blanc, distordant les corps et l’espace scénique dans un entrecroisement de scènes poétiques ou cruellement réelles, Tancarville joue une satire sociale à l'écriture cinématographique, où l’absurde entraîne l’humour. Ils et elles sont les fantômes de nos cités, femmes et hommes de ménage, balayeur·se·s de rue, plongeur·se·s de restaurant... Ceux et celles que l'anonymat a rendus invisibles à notre société. D’autres, occupé·e·s, préoccupé·e·s, passent à côté sans remarquer qu’entre leurs mondes existe une tension aussi concrète qu’absurde, un fil tendu sur lequel s’étendent les costumes du quotidien. Mettant en espace et en mouvement corps et objets, Le G. Bistaki offre une création entremêlant réel et onirisme, qui donne à voir ceux et celles qu'on ne voit plus.


Antonia Baehr & Latifa Laâbissi

CAVALIERS IMPURS

© Nadia Lauro

Création / Uraufführung

25.-28.10.2023 : HAU / Hebbel-am-Ufer, Berlin (DE)

Représentations / Vorstellungen

15.-18.11.2023 : Festival TNB, CCNRB, Rennes (FR)

24.02.2024 : Festival Salmon, Mercat de les Flors, Barcelone (ES)

11.06.2024 : Latitudes contemporaines, Lille (FR)

05.-06.09.2024 : Short Theatre, Festival di arti performative, Rome (IT)

14.-16.11.2024 : Festival d’Automne, Paris (FR)

30.11.-01.12.2024 : Kaaitheater, Bruxelles (BE)

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CAVALIERS IMPURS

CAVALIERS IMPURS interroge la tension entre abstraction et figuration, universalisme et singularité, qui habite les pratiques artistiques queer, féministes, racisées. Ces dernières sont souvent associées à des mouvements politiques et des stratégies de visibilité contre les mécanismes d’exclusion de l’establishment artistique. Parallèlement, il y a toujours eu des pratiques prônant camouflage, disparition, abstraction. Le duo explore ce mélange hétérogène de stratégies d’abstraction et de visibilité queer. Le vocabulaire formel universalisant de l’abstraction y est combiné avec une forme d’expression populaire, subversive ou encore fétichiste (revue, numéro, cabaret, stand-up). L’abstraction est-elle fatalement inscrite dans un rapport de force ou peut-elle développer un potentiel subversif ?

CAVALIERS IMPURS

„CAVALIERS IMPURS” hinterfragt die Spannung zwischen Abstraktion und Figuration, Universalismus und Singularität, die queere, feministische und rassistische künstlerische Praktiken bewohnt. Letztere werden oft mit politischen Bewegungen und Sichtbarkeitsstrategien gegen die Ausgrenzungsmechanismen des künstlerischen Establishments in Verbindung gebracht. Gleichzeitig gab es immer Praktiken der Tarnung, des Verschwindens, der Abstraktion. Das Duo erforscht diese heterogene Mischung aus queerer Abstraktion und Sichtbarkeitsstrategien. Die universalisierende Formensprache der Abstraktion wird mit einer populären, subversiven oder gar fetischistischen Ausdrucksform (Nummernrevue, Cabaret, Stand-up) kombiniert. Ist Abstraktion zwangsläufig in Machtverhältnisse eingeschrieben oder kann sie ein subversives Potential entfalten?